Logo vmware
Actualités

Les conséquences du rachat de VMware par Broadcom

Modifié le 18/04/2024

Tribune Asinhpa 

Les conséquences du rachat de VMware par Broadcom


Les membres de l’Asinhpa - Alliance du numérique éthique et souverain en santé – manifestent leurs préoccupations concernant les conséquences de rachat de VMware par Broadcom.

Depuis l’acquisition de VMware, leader des produits de virtualisation, par la société américaine Broadcom, les membres de l’Asinhpa observent avec inquiétude les nouvelles pratiques contractuelles et commerciales adoptées par ce dernier pour maintenir sa position de quasi-monopole sur le marché français.

Jugé arbitraire et agressif, le changement de politique dicté par Broadcom conduit à des augmentations substantielles de tarifs, rendant complexe la maîtrise des coûts d’infrastructures pour les industriels du numérique en santé lesquels sont économiquement et technologiquement dépendants de Broadcom.

Cette politique tarifaire est la conséquence directe de la nouvelle stratégie commerciale engagée par Broadcom qui, par abus de position, repose sur :

  • Un modèle de licences par abonnement ;
  • Une simplification de l’offre, incitant indirectement les utilisateurs à acquérir des produits VMware parfois inutiles pour leurs activités ;
  • Une réduction significative des sociétés partenaires en capacité d’acquérir ces licences.

Au-delà de ces considérations économiques importantes - qui ne sont d’ailleurs pas propres au secteur spécifique de la santé numérique - se pose un véritable enjeu de souveraineté numérique pour les industriels français.

La position de leader de VMware sur le marché de la virtualisation et son récent rachat relancent le débat autour de la souveraineté technologique de la France et sa capacité à faire émerger des alternatives technologiques.

L’Alliance du numérique éthique et souverain en santé réfléchit à alerter les tutelles sur la situation critique du marché des infrastructures d’informatique à distance puisque cette activité est indispensable dans la transformation numérique des établissements de santé.

Le collectif envisage de saisir les autorités compétentes afin que les pratiques commerciales de la société Broadcom soient examinées de plus près et que l’accompagnement des acteurs vers des socles technologiques alternatifs, souverains et de confiance soit considéré.